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LA CONDUITE DES PRAIRIES

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Une mesure pour gagner en autonomie protéique

 

Comment la mettre en place ?

Une réflexion préalable doit avoir lieu sur les besoins du troupeau mais aussi sur les contraintes pédo-climatiques de la parcelle. Pour choisir les espèces et les variétés, il faut se poser différentes questions :

 

Toutes ces questions permettront de choisir les espèces et variétés les plus adaptées à la situation.

Les mélanges d'espèces, plus ou moins complexes, avec les caractéristiques  complémentaires des plantes qui les composent, permettent d'assurer une régularité de la production et de la valeur alimentaire dans le temps, une économie d'intrants et une meilleure résistance aux aléas climatiques.

Reste encore à soigner l'implantation en choisissant la bonne période (suffisamment d'eau et peu de risques de gelées) et en soignant le lit de semence ( semis superficiel et bon contact sol/graine).

 

 

  • Choisir les espèces et variétés de sa prairie
  • Une prairie pour la vie : régénérer une prairie
  • Pâturer en été en préservant la ressource
  • Les prairies humides

 

 

 

La prairie est en place, c'est gagné ?

La prairie est un ensemble complexe qui peut se dégrader si les conditions de milieux ou les pratiques sont défavorables aux espèces semées :

Une prairie dégradée c'est irréversible ?

Tout dépend de son état !

Une prairie vieillissante ou ayant subit un accident, verra apparaître du sol nu et/ou des espèces « indésirables » entraînant un baisse de la qualité de l'herbe. On estime qu'avec moins de 70 % de bonnes graminées et plus de 15 % de dicotylédones indésirables, la prairie est en cours de dégradation.

Un diagnostic de la flore en place permettra de comprendre l'origine de la dégradation par l'observation des plantes bio-indicatrices ( surpâturage, sol compacté...) et de décider de la conduite à tenir en fonction de l'état.

Si la parcelle est peu dégradée, une amélioration par les pratiques est possible. En ajustant le chargement, en laissant la prairie grainer pour qu'elle se recharge, en lui laissant un repos hivernal suffisant pour qu'elle refasse ses réserves, en apportant les amendements nécessaires, en aérant le sol, les solutions dépendront de la ou des causes identifiées.

Si la situation est moins favorable, un sur-semis peut être envisagé. C'est une technique pointue qui demande un ensemble de conditions favorables pour être efficace. Il faut ainsi que le couvert en place soit ras, que les espèces à semer soient agressives, qu'un bon contact sol/ graine soit assuré par un rappuyage et surveiller les limaces !

Dans les cas de dégradation les plus marquées ( moins de 30 % de bonnes graminées et plus de 30% d'indésirables), une rénovation totale sera à envisager, et donc retour au premier paragraphe de cet article !