LE SYSTEME FOURRAGER

Travailler sur les points forts et les marges de progrès de son système
Mettre en place un plan d’action pour l’améliorer
Mesurer la faisabilité d’un changement de système (passage en bio, système plus herbager…)
Le système fourrager constitue la base de l'alimentation des ruminants. Son optimisation est essentielle dans les exploitations d'élevage.
La rentabilité comme objectif
Pour assurer cette rentabilité, il convient de rechercher :
- l'autonomie fourragère : avoir la quantité de matière sèche suffisante aux besoins du troupeau
- l'autonomie alimentaire : avoir la ration de base la plus qualitative possible pour limiter la complémentation en azote et en énergie.
- la résistance du système aux aléas climatiques
- l'optimisation des intrants, de l'énergie et du travail.
L'exploitation, le troupeau et l'éleveur
Pour répondre à tout cela, le système fourrager d'une exploitation doit s'adapter à 3 facteurs : l'exploitation, le troupeau et l'éleveur.
Les composantes d’un système fourrager
Un équilibre fragile
Toutefois, de nombreux événements peuvent mettre en péril le fragile équilibre. Une sécheresse estivale va, par exemple, entraîner un déficit herbager préjudiciable. Que faire alors ? Des solutions existent comme la mise en place d'espèces mieux adaptées, la production plus précoce au printemps, la valorisation des prairies permanentes...
Parfois ce sont des changements d'orientation qui amènent à revoir le système : la conversion à l'agriculture biologique ou la recherche d'une part plus importante d'herbe dans la ration en sont deux illustrations. Dans ces deux cas, la recherche d'autonomie alimentaire et le développement du pâturage sont des pistes à envisager.
Parmi les solutions d'optimisation du système fourrager, certaines peuvent être liées à la conduite des parcelles (amélioration du pâturage, intégration de légumineuses ou de prairies multi-espèces …) d'autres à celle du troupeau (adaptation du chargement, diminution des effectifs pour atteindre l'autonomie; concordance des périodes à forts besoins avec les pics de production...).
Mais comment s'y prendre ?
Faire l'état des lieux de l'existant.
En déduire les points forts et les pistes d'amélioration du système actuel.
Ensuite, un travail doit être entrepris autour de l'articulation de l'assolement.
Et enfin, place à la pratique, parmi toutes les solutions possibles il faut choisir les plus adaptées à la situation.
Nos accompagnements
Vos conseillers
Vous souhaitez un conseil personnalisé, une info ?

Conseiller fourrages et références élevage
Tél : 06 69 08 92 74
